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Project Director: Professor Larry J Schaaf
 

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Document number: 6153
Date: 17 Jun 1848
Recipient: BOUARD Alfred François
Author: TALBOT William Henry Fox
Collection: British Library, London, Manuscripts - Fox Talbot Collection
Collection number historic: LA48-030
Last updated: 1st September 2003

Bouard

17 June/48

J’ai l’h d v acc recn d v 1re d 9 ct

V m’avz obgé en m’envt “La P” de <lre?> du 9 ct – Cette lre est prlt – la seule q. jai reç d v’ dep votre depart de L pr P. au mois d’O dr et je croyais mon affre compl oublié de vous.

Après les evts de F. et le boulevt des affs comles en F. j’ai compris aussitôt q c’est fini de mon affaire. + – Actnt je ne donnes pas 10 frs pour un brevet Fcais quelquil fût. Dans un pays, où le < pas?> gouvt se sais d<illegible> et de feu malgrè les gties les pl solennlls, peut on croire qu’un simple br. d’invn serait respecté? Et d’ailleurs qui sait si demain il y aura de tribunaux en <Fer?>? On a deja rendu les juges <amovibles?> au gré du pouvoir.

Quant-aux

Q’ax perfs faits à ma decouverte en France, c’est possible – mais je ne le crois pas – Les perfs dont on vs a parlé, ce sont mes perfs publiés ici il y a 3 annés, et dont la conse

Qt aux pretendus perfs faits à ma decouvrte en Fer il ce n’est n’en est rien.

Vous trouvrez tout cela dans mes écrits publiés ici en Angl il a y plus années, et tirés jusqu’à dix milles exemplaires. Cela m’a ne m’a pas suffi pour me faire reconnaitre en France pourtant, et les Francais en font honneur à un de leurs concs – qui n’a rien fait q d me traduire très fidelement.

Je n’ai donc rien à apprendre en m’adressant aux artistes Parisiens qui pratiquent mon invt – Tout le bien que je pouvais <illegible deletion> espèrer en m’adressant à eux le voici. Ils ont beaucoup de goût pour les arts (bien plus qu’ici, où le public est d’une stupidité presque porcine)

Les

Ils <grands?> <gras?>

+ connai de tt d’autres incomptt plus <imptes>

<expanded version>

Bouard

17 June 1848

J’ai l’honneur de vous accuser reception de votre 1ettre du 9 courant

Vous m’avez obligé en m’envoyant “La Presta” de <lettre?> du 9 courant – Cette lettre est <probablement?> la seule que j’ai reçue de vous depuis votre départ de Londres pour Paris au mois d’Octobre dernier et je croyais mon affaire complètement oublié de vous.

Après les événements de Février et le bouleversement des affaires commerciales en France, j’ai compris aussitôt que c’est fini de mon affaire. <illegible> <de tant?> d’autres <illegible> plus importantes – Actuellement je ne donnerais pas 10 francs pour un brevet Français quel qu’il fût. Dans un pays où le gouvernement se <saisit?> <illegible> et de feu malgré les garanties les plus solennelles, peut-on croire qu’un simple brevet d’invention serait respecté? Et d’ailleurs que sait si demain il y aura des tribunaux en <illegible>? On a déjà rendu les juges <amovibles?> au gré du pouvoir.

Quant aux

Quant aux perfectionnements faits à ma découverte en France, c’est possible – mais je ne le crois pas – Les perfectionneents dont on vous a parlés, ce sont mes perfectionnements publiés ici il y a 3 années, et dont la <connaissance?>

Quant aux prétendus perfectionnements faits à ma découverte en France il n’en est rien.

Vous trouverez tout cela dans mes écrits publiés ici en Angleterre il y a plusieurs années, et tirés jusqu’à dix mille exemplaires. Cela ne m’a pas suffi pourtant, et les Français en font honneur à un de leurs concurrents – qui n’a rien fait que de me traduire très fidelement.

Je n’ai donc rien à apprendre en m’adressant aux artistes Parisiens qui pratiquent mon invention – Tout le bien que je pouvais espèrer en m’adressant à eux le voici. Ils ont beaucoup de goût pour les arts (bien plus qu’ici, où le public est d’une stupidité presque porcine).

Ils ont grand


Translation:

Bouard

17 June 1848

I am much obliged to you for sending me “The Presta” <letter?> of the 9th instant – this letter is probably the only one which I have received from you since you left London for Paris in October, and I thought that you had completely forgotten my affair.

After the events of February and the upheaval of commercial affairs in France, I realised immediately that this was the end of things for my business. <illegible> of <so many?> more important <illegible> – At present, I would not give 10 francs for a French patent of any kind. In a coutnry where the government <is overcome with?> <illegible> <illegible> in spite of the most solemn guarantees, can we believe that a mere patent of invention would be respected? and besides, who knows whether there will be any courts in France. The judges have already been <immovable?>, at the whim of those in power.

As for

As for the improvements made to my discovery in France, it is possible – but I do not think so – The improvements which you were told about are my own improvements, published here 3 years ago, and which <are known?>

As for the so-called improvements made to my discovery in France, they are nothing of the sort.

You will find all of this in my work published here in England several years ago, of which up to ten thousand copies were printed. And yet that was not enough for me, and the French give credit for it to one of their competitors – who did nothing more than translate my work most faithfully.

Consequently, I have nothing to learn from speaking to artists in Paris who use my invention. All the good which I could hope to have by speaking to them amounts to this: they are very fond of the arts (far more than here, where the public is so grossly stupid)

They have a great

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