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Project Director: Professor Larry J Schaaf
 

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Document number: 04263
Date: 28 May 1841
Recipient: BIOT Jean-Baptiste
Author: TALBOT William Henry Fox
Collection: National Science and Media Museum, Bradford
Collection number: 1937-5455
Last updated: 15th February 2012

[WHFT's draft copy, in the NMeM]

B

28 May

La prep. du p. C. se div. en 2 pties assez disttes.

1 ptie – On prend une flle d [illegible] p. à ecr.

1. patie – On dissout 100 grns de n. d’a cré dans 6 oz de l’eau pure. On lave avec cette soln une flle de [illegible deletion] p. à ecr. sur un de ses côtés q l on mque pr pvr le rectre ensuite On le fait secher dcmt. Alors on le plge pendt 2' ds une soln de l’i. d. p. ainsi formée faite ainsi

Eau … 1 pint

i. d. p. – 500 grs. –

on seche le pap .

On lave le pr dans l’eau, puis on le seche et qque peu sensble à la lum. on a soin de le tenir enfermé dans un e pflle – avec cette precautn le papr peut se consver pdt un tmps indfni.

Mnt, le pr est recouvrt d'un coche de l’iod. d’arg. et pour cela on peut l’appler

Dans cet etat de prepn je l’applle pap. iodé, puisqu’il est recvrt d’une cch de l’i d’arg.

Deuxm partie – On prd 1 feille de pap. iodé et on le lave avc une liqude soln d’argt ainsi préparée. –

A. [illegible deletion] [illegible] la 6m partie de son vol. de l’ac. acque un peu forte.

B. [illegible deletion] soln srée d’ac. gque crystée dans l’eau froi pure et froide . La q aini. disste est assez faible.

Les solns A et B étant ainsi prepées on les ajoute l’un à l’autre à vol. égaux mais en pettite quantité à la fois parcequ leur melage se decompose en peu de teps; – Cette

J’appelle cette ce mélage le g.n.d’arg.

C’est avec ce g.N.da qu’il faut laver le pap. iodé. et pour cela on se sert de la lum. d’une bogie. On laisse le pr ainsi humecté pedt un dmi min, alors on le ploge dans l’eau, on le seche avec le pr brouillrd, et en le tenant av. prec. devant le feu avec [illegible] precaut n

C’est là la prepn du p. C.

on garde ce pr enfermé dans une presse, jus qu mont où l’on veut s’en servir. Ceppendant si on s’en sert veut sen servir tout de suite, on peut s’epager la peine de le secher puisqu’il réussit égalmnt bien etant mouillé lorsqu’il est un peu humide.

Usage du pap: On le met au foyer de la Ch. Ob qu’on dirige sur l’objet qu’on veut peindre. Pour donner une idée du tmps necess je [illegible deletion] foyer, et que l’on dirige l’instt sur la façade d’un batmt éclairé par le Sl – Alors 1’ me parait le temps le plus convble pour la durée de l’operation l’action lumineuse. Après cela Ensuite on retire le papier, et on l’exne à la lumre dune bougie. On n’y verra probblt rien. Mais l’image y existe dans un état invisible –

Pour la rendre visibl voici ce qu’il faut faire. On prendra encore du Il faut laver le pr enc. 1 fois avec le gnd’ag. et puis le chauffer doucemt devant le feu – On verra alors sortir comme par enchantmt tous les details du tableau.

1 ou 2' suffist ordmt pour faire acquerir au tableau sa pl gde perftn.

Il faut alors le fixer d’une manre permte

Fixn du tableau

On dissout 100

On prend une soln ainsi faite

apres avoir lavé et [illegible deletion] le tableau, on l’humecte avec une soln ainsi faite

eau – 8 à 10 onces

br. de pot. – 100 grs

Après 1 ou 2' on peut doit le laver encore, et le sécher. Les tableaux se trouve ainsi fixés [illegible deletion] offrent le grd avntge de rester transpens. [illegible deletion] C’est ce qu’il faut pour pouvr en tirer de belles copies. Pour faire la copie on peut se servir d’une deuxme feile de pr C. – qu’on presse fortt contre le tableau, et qu’on expose ainsi à la lumière. Mais il vaut mieux se servir du papr photqu ordre – à la vérité Les copies alors prennent plus de tmps, mais elles sont d’une couleur apparence plus agréable. Le tableau fournit ordt plusrs bonnes copies, et alors il s’affaiblit peu à peu. Les copies alors ne sont plus bonnes. Mais la proprité la plus exre qu’ont les tx Cpes c’est qu’on peut les rajeunir et très [illegible deletion] leur redonner leur b. primve. Pour cela On n’a qu’à les laver encore avec le G.N d’arg et les chauffer doucement. Les ombres du tableau noircisst alors beacp sans que les causer aux parties claires en soient affaiblies aucun changmt. Il faut [illegible deletion] après cela renouvlr la fixn du tableau, et après cela alors on peut en tirer une 2me serie de bonnes copies.

Comme on ne trve pas chez tous les pharmns de l’ac g. crystée, on peut [illegible deletion] se servir de y substituer l’extr de la nx de g. (tr of gls) mêlé avec l’eau .

La man. dont il faut se servir du pap C. pour obtenir des tx phque pos (par une opern unique) fera le sujet d’une deuxe lettre.

[Expanded version:]

Biot <1>

28 May

La préparation du papier Calotype se divise en deux parties assez distinctes.

Première partie – On dissout 100 grains de nitrate d’argent cristallisé dans 6 onces de l’[sic] eau pure. On lave avec cette solution une feuille de papier à écrire sur un de ses côtés, que l’on marque pour pouvoir le reconnaître ensuite. On le fait sécher doucement. Alors on le plonge pendant deux minutes dans une solution de l’iodure de potasse faite ainsi:

Eau … 1 pinte

Iodure de potasse – 500 grains –

On lave le papier dans l’eau, puis on le sèche, et quoique peu sensible à la lumière, on a soin de le tenir enfermé dans un portefeuille – avec cette précaution, le papier peut se conserver pendant un temps indéfini. Dans cet état de préparation, je l’appelle papier iodé, puisqu’il est recouvert d’une couche de l’[sic]iodure d’argent.

Deuxième partie –On prend une feuille de papier iodé, et on le lave avec une solution d’argent ainsi préparé –

A. On dissout 100 grains de nitrate d’argent dans 2 onces de l’eau [sic] pure.

On y ajoute la sixième partie de son volume d’acide acétique un peu fort.

B. Solution saturée d’acide gallique crystallisé [sic] dans l’eau froide. La quantité ainsi dissoute est assez faible.

Les solutions A et B étant ainsi préparées, on les ajoute l’une à l’autre à volumes égaux, mais en pettite [sic] quantité à la fois, parce que leur mélange se décompose en peu de temps; – J’appelle ce mélange le gallo-nitrate d’argent.

C’est avec ce gallo-nitrate d’argent qu’il faut laver le papier iodé, et pour cela on se sert de la lumière d’une bougie. On laisse le papier ainsi humecté pendant une demi-minute; alors on le plonge dans l’eau; on le seche avec le papier brouillard, et en le tenant avec précaution devant le feu.

C’est là la préparation du papier Calotype.

On garde ce papier enfermé dans une presse jusqu’au moment où l’on veut s’en servir. Cependant, si l’on s’en sert tout de suite, on peut s’épargner la peine de le sécher, puisqu’il réussit également bien lorsqu’il est un peu humide.

Usage du papier: On le met au foyer de la Chambre Obscure qu’on dirige sur l’objet qu’on veut peindre. Pour donner une idée du temps nécessaire, je supposerai la lentille objective de 1 pouce de diamètre et de 15 pouces de foyer, et que l’on dirige l’instrument sur la façade d’un bâtiment éclairé par le Soleil – Alors une minute me paraît le temps le plus convenable pour la durée de l’action lumineuse. Ensuite on retire le papie et on l’examine à la lumière d’une bougie. On n’y verra probablement rien, mais l’image y existe dans un état invisible – Pour la rendre visible, voici ce qu’il faut faire. Il faut laver le papier encore une fois avec le gallo-nitrate d’argent, et puis le chauffer doucement devant le feu – On verra alors sortir, comme par enchantement, tous les détails du tableau.

Une ou deux minutes suffisent ordinairement pour faire acquérir au tableau sa plus grande perfection. Il faut alors le fixer d’une manière permanente –

Fixation du tableau

Après avoir lavé le tableau, on l’humecte avec une solution ainsi faite:

Eau – 8 à 10 onces

Bromure de potasse – 100 grains

Après une ou deux minutes on doit le laver encore, et le sécher. Les tableaux ainsi fixés offrent le grand avantage de rester transparents. C’est ce qu’il faut pour pouvoir en tirer de belles copies. Pour faire la copie, on peut se servir d’une deuxième feuille de papier Calotype – qu’on presse fortement contre le tableau, et qu’on expose ainsi à la lumière. Mais il vaut mieux se servir du papier photographique ordinaire – à la vérité Les copies alors prennent plus de temps; mais elles sont d’une apparence plus agréable. Le tableau fournit ordinairement plusieurs bonnes copies, et alors il s’affaiblit peu à peu. Les copies alors ne sont plus bonnes. Mais la propriété la plus extraordinaire qu’ont les tableaux Calotypes, c’est qu’on peut les rajeunir et leur redonner leur beauté primitive. Pour cela, on n’a qu’à les laver encore avec le gallo-nitrate d’argent et les chauffer doucement. Les ombres du tableau noircissent alors beaucoup, sans causer aux parties claires aucun changement. Il faut après cela renouveler la fixation du tableau, et alors on peut en tirer une deuxième série de bonnes copies.

Comme on ne trouve pas chez tous les pharmaciens de l’acide gallique crystallisé [sic], on peut y substituer l’extrait de la noix de galle (tincture of galls).

La manière dont il faut se servir du papier Calotype pour obtenir des tableaux photographiques positifs (par opération unique), fera le sujet d’une deuxième lettre.

[As published:] <2>

“Je vous ai averti, dans ma lettre du 28 mai, que ma prochaine contiendrait probablement la description de ma nouvelle méthode photographiqe.

“C’est ce que je vous envoie aujourd’hui. Vous me ferez plaisir en la communiquant à l’Académie.

“J’envoie dans une autre lettre des échantillons d’ acide gallique et de papier iodé, pour que vous puissiez opérer sur des substances chimiques identiques avec les miennes. (Dans ma description, j’ai employé les poids et les mesures anglais.) <3>

“La préparation du papier calotype (C’est le nom que M. Talbot lui donne) se divise en deux parties assez distinctes.

Première partie. On dissout 100 grains de nitrate d’argent cristallisé dans 6 onces d’eau pure. On lave avec cette solution une feuille de papier à écrire sur un de ses côtés, que l’on marque pour pouvoir le reconnaître ensuite. On le fait sécher doucement. Alors on le plonge pendant deux minutes dans une solution faite ainsi:

Eau… 1 pinte;

Iodure de potasse … 500 grains.

“Après cela, on lave le papier dans l’eau, puis on le sèche; et quoique peu sensible à la lumière, on a soin de le tenir enfermé dans un porte-feuille. Avec cette précaution, le papier peut se conserver pendant un temps indéfini. Dans cet état de préparation, je l’appelle papier iodé, puis qu’il est recouvert d’une couche d’iodure d’argent.

Deuxième partie. On prend une feuille de papier iodé, et on le lave avec une solution d’argent ainsi préparée:

“A. On dissout 100 grains de nitrate d’argent dans 2 onces d’eau pure;

“On y ajoute la sixième partie de son volume d’acide acétique un peu fort.

“B. Solution saturée d’acide gallique cristallisé dans l’eau froide. La quantité ainsi dissoute est assez faible.

“Les solutions A et B étant ainsi préparées, on les ajoute l’une a l’autre à volumes égaux, mais en petite quantité à la fois, parce que leur mélange se décompose en peu de temps. J’appelle ce mélange le gallo-nitrate d’argent.

“C’est avec ce gallo-nitrate d’argent qu’il faut laver le papier iodé, et pour cela on sert de la lumière d’une bougie. On laisse le papier ainsi humecte pendant une demi-minute; alors on le plonge dans l’eau; on le sèche avec le papier brouillard, et en le tenant avec précaution devant le feu.

“C’est là la préparation du papier calotype.

“On garde ce papier enfermé dans une presse jusqu’au moment où l’on veut s’en servir. Cependant, si l’on s’en sert tout de suite, on peut s’épargner la peine de le sécher, puisqu’il réussit également bien lorsqu’il est un peu humide.

Usage du papier. On le met au foyer de la chambre obscure qu’on dirige sur l’objet qu’on veut peindre.

“Pour donner une idée du temps nécessaire, je supposerai la lentille objective de 1 pouce de diamètre et de 15 pouces de foyer, et que l’on dirige l’instrument sur la façade d’un bâtiment éclairé par le soleil; alors une minute me paraît le temps le plus convenable pour la durée de l’action lumineuse; ensuite on retire le papier et on l’examine à la lumière d’une bougie. On n’y verra probablement rien, mais l’image y existe dans un état invisible. Pour la rendre visible, voici ce qu’il faut faire: il faut laver le papier encore une fois avec le gallo-nitrate d’argent, et puis le chauffer doucement devant le feu. On verra alors sortir, comme par enchantement, tous les détails du tableau. Une ou deux minutes suffisent ordinairement pour fair acquérir au tableau sa plus grande perfection. Il faut alors le fixer d’une manière permanante.

Fixation du tableau. Après avoir lavé le tableau, on l’humecte avec une solution ainsi faite:

Eau…………… 8 à 10 onces.

Bromure de potasse … 100 grains.

“Après une ou deux minutes on doit le laver encore et le secher. Les tableaux ainsi fixés offrent le grand avantage de rester transparents: c’est ce qu’il faut pour pouvoir en tirer de belles copies. Pour faire la copie, on peut se servir d’une deuxième feuille de papier calotype, qu’on presse fortement contre le tableau, et qu’on expose ainsi à la lumière; mais il vaut mieux se sevrir du papier photographique ordinaire. A la vérité les copies alors prennent plus de temps; mais en revanche, elles sont d’une apparence plus agréable. Le tableau fournit ordinairement plusieurs bonnes copies, et alors il s’affaiblit peu à peu. Les copies alors ne sont plus bonnes. Mais la propriété la plus extraordinaire qu’ont les tableaux calotypes, c’est qu’on peut les rajeunir et leur redonner leur beauté primitive. Pour cela, on n’a qu’à les laver encore avec le gallo- nitrate d’argent et les chauffer doucement. Les ombres du tableau noircissent alors beaucoup, sans causer aux parties claires aucun changement. Il faut après cela renouveler la fixation du tableau, et alors on peut en tirer une deuxième série de bonnes copies.

“Comme on ne trouve pas chez tous les pharmaciens de l’acide gallique cristallisé, on peut y substituer l’extrait de la noix de galle ( tincture galls).

“La manière dont il faut se servir du papier calotype pour obtenir des tableaux photographiques positifs (par une operation unique), fera le sujet d’une deuxième lettre.

“J’ai cru devoir ajouter à ma description des échantillons de papier calotpye préparé, parce que les moindres différences chimiques ont de l’influence sur les résultats.” <4>


Translation:

Biot

28 May

The preparation of the Calotype paper is divided into two quite distinct parts.

Part one –100 grains of nitrate of silver in crystals, are dissolved in 6 ounces of distilled water. One side of a sheet of writing paper is washed with this solution, and it is marked so that it can be recognised later. It is dried gradually. It is then immersed in a solution of potassium iodide made in the following way:

Water … 1 pint

Potassium iodide – 500 grains –

The paper is washed in the water, and then dried, and although it is only slightly light sensitive, one should take care to keep it shut in a wallet – with this precaution, the paper can be conserved for an indefinite period of time. In this state of preparation, I call it iodised paper, since it is covered in a layer of silver iodide.

Part two – A sheet of iodised paper is washed in a silver solution which is prepared in the following way –

A.100 grains of nitrate of silver are dissolved in 2 ounces of distilled water. A sixth part of its volume is added of fairly strong acetic acid.

B. A saturated solution of Gallic acid in crystals in cold water. The amount dissolved in this way is quite weak.

Once the solutions A and B have been prepared in this way, they are added together in equal proportions, but in small quantities at a time because their mixture decomposes in a short space of time. I call this mixture the gallo-nitrate of silver.

It is with this gallo-nitrate of silver that the iodised paper must be washed, and this is done by candlelight. The moistened paper is left like this for half a minute; then immersed in water; dried with blotting paper and held carefully in front of the fire.

This is the preparation for the Calotype paper.

This paper is kept shut in a press until it is to be used. Nevertheless, if it is to be used immediately, it is not necessary to go to the trouble of drying it, since it works equally well when it is slightly moist.

Usage of the paper: It is put at the back of the Camera Obscura which is pointed at the object to be painted. In order to give an idea of the necessary time, I will assume that the objective lens has a 1 inch diameter and is 15 inches in length, and that the instrument is pointed at the facade of a building lit by the Sun – A minute, then, seems to me to be the most suitable length of time for the action of the light. Next, the paper is taken away and examined by the light of a candle. You will probably not be able to see anything, but the image is there in an invisible state – In order to make it visible, this is what must be done. The paper must be washed once more with the gallo-nitrate of silver, and then gradually heated before the fire – It will then be possible to see, as if by magic, all of the details of the picture.

One or two minutes is usually enough to obtain the greatest perfection in the picture. It remains then to fix it permanently –

Fixing the picture

After washing the picture, it is moistened with a solution made in the following way:

Water – 8 to 10 ounces

Potassium bromide – 100 grains

After one or two minutes, it should be washed again and dried. Pictures which are fixed in this way have the great advantage of remaining transparent. This is necessary in order to obtain beautiful copies. To make the copy, a second sheet of Calotype paper can be used – it should be pressed hard against the picture and thus exposed to the light. But it is better to use ordinary photographic paper – To be honest, The copies then take longer; but they look more agreeable. The picture usually produces several good copies and then it gradually grows fainter. Then the copies are no longer good. But the most extraordinary property of the Calotype pictures is that they can be rejuvenated and given back their primitive beauty. To do this, it is only necessary to wash them again with the gallo-nitrate of silver and heat them gradually. The shades of the picture then get much darker without changing the light parts at all. After that, it is necessary to renew the fixing of the picture and it is then possible to produce a second series of good copies.

Since Gallic acid in crystals cannot be found at all chemists, an extract of tincture of galls can be substituted.

The way in which the Calotype paper must be used to obtain positive photographic pictures (by a single operation) will be the subject of a second letter.


Notes:

1. Jean-Baptiste Biot (1774–1862), French scientist.

2. Jean Baptiste Biot, ‘Lettre de M. Talbot à M. Biot, sur la confection des papiers sensibles’, Comptes Rendus hebdomadaires des séances de l’ de l’Académie des Sciences, v. 12 no. 23, 7 June 1841, pp. 1055–1058.

3. These two paragraphs do not appear in the draft of the letter.

4. This paragraph does not appear in the draft of the letter.